mardi 26 octobre 2010

Les belles heures

J'ai eu longtemps le désir de faire partie d'un cercle littéraire, mais pas n'importe lequel. Je voulais que ses membres soient à la fois des passionnés de lecture comme moi, des participants enthousiastes et communicatifs à l'esprit curieux et ludique. Je désirais que ces rencontres soient toujours une sortie anticipée, une occasion privilégiée de pouvoir échanger sur le livre sélectionné et son auteur(e).

Par l'entremise d'une amie, j'ai finalement trouvé celui qui convenait à tous les critères énoncés plus haut. Diana, la maître d'oeuvre de ce cercle littéraire, qui nous reçoit dans sa chaleureuse maison toutes les six semaines environ, l'a surnommé "Les belles heures." Celles qui en ont fait partie ou sont toujours avec nous: Chantal, Nadège, Lucie, Carole, Isabelle, Louise, Maria. Toutes des femmes avides non seulement de lecture, mais de tout ce qui touche à la culture en général. Nous nous retrouvons chaque fois avec plaisir pour bavarder entre nous avant de nous asseoir autour de la table pour émettre notre critique littéraire.

Grâce à ce cercle, j'ai découvert des livres exceptionnels et des auteurs remarquables. Parce que je suis une autodidacte, leurs oeuvres ont enrichi mon vocabulaire et aiguisé ma plume; elles m'ont obligée à réfléchir avant d'écrire quoi que ce soit. Antonio Tabucchi, l'écrivain de la lecture en cours a dit: "La littérature, c'est le vol. Vous prenez un morceau ici, un autre là, vous le digérez, ils deviennent vôtres." J'ai longtemps pensé que je sacrifiais beaucoup de temps à lire. Le fait d'exercer aujourd'hui le métier dont j'ai toujours rêvé me prouve le contraire.

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