mercredi 8 décembre 2010

Heureux, qui comme Francine, a fait un beau voyage

Je suis irrémédiablement faite pour voyager en train. À part le pauvre bébé qui a hurlé pendant trois heures d'affilée durant le trajet vers New York (j'ai toutefois sympathisé avec la maman éplorée), j'ai adoré ce moyen de transport. J'ai pu voir un panorama totalement différent de celui que l'on observe en circulant en voiture. Nous filions à travers des montagnes escarpées, longions des lacs miroitants, traversions des villages pittoresques aux maisons typiques de la Nouvelle-Angleterre. Tout cela dans le confort, avec en prime, l'agréable compagnie de ma soeur.

Les retrouvailles familiales ont été à la fois chaleureuses, joyeuses et émouvantes. Autour d'une table toujours abondamment garnie - une gracieuseté de notre belle-soeur incomparable - nous avons ranimé de lointains souvenirs et pu en graver de nouveaux tout au long de la semaine. Comme au temps de notre enfance, nous avons participé à une foule d'activités ensemble. Nous avons été surpris de constater que nos traits de caractère n'avaient pas du tout changé avec les ans. (rire)

J'ai rencontré à bord du train des gens charmants qui avaient tous un point commun avec moi: profiter de ce moment privilégié qui nous permettait de souffler un peu. J'ai parlé avec un gars qui grattait sa guitare, un Haïtien qui esquissait des portraits, un sympathique British qui allait visiter son grand-daddy à Montréal avec son amie de coeur. À ma grande surprise, j'ai pu me concentrer et poursuivre l'écriture du tome 3. J'ai même été inspirée et j'ai rédigé le canevas de deux nouvelles!

Ce voyage qui a eu l'effet d'énergiser mon corps et mon esprit, m'a aussi fait réaliser qu'il faut prendre le temps de savourer les bonheurs de la vie. Je m'en souhaite, et vous en souhaite, plusieurs autres comme celui-là...

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