samedi 22 janvier 2011

Difficultés de parcours de l'écrivain

Ma lecture aujourd'hui d'une entrevue de Nathalie Petrowski du journal La Presse avec l'auteure de polars Louise Penny, m'a fait penser à mon propre parcours.

Soit le fait d'avoir essuyé de nombreux refus avant que mon manuscrit soit accepté par une maison d'édition. Le choix personnel de laisser un travail rémunérateur pour se lancer à temps plein dans l'écriture afin de réaliser le rêve de sa vie. De craquer sous la pression pour respecter l'échéance de l'éditeur et s'apercevoir que ce que l'on a écrit pendant des mois à la sueur de son sang n'est au bout du compte pas très bon et qu'il faut presque tout recommencer. D'accepter de relever le défi en mettant de côté son orgueil au prix de sacrifices volontaires et d'efforts presque surhumains. D'éviter surtout de céder aux affres du doute en ce qui concerne la qualité de son écriture.

Oui... en parcourant l'article ce matin, cela m'a réconfortée. Comprenez-moi bien, je ne suis pas cinglante envers madame Penny, mais plutôt solidaire. J'approuve à cent pour cent le conseil de sa psy: "Dites à votre critique en résidence (le vilain surmoi en l'occurence) de dégager et laisser venir l'écrivain en vous."

J'ai apppliqué cette recommandation en reprenant l'écriture du tome 2 et cela se poursuit dans celle du tome 3. L'inspiration et la passion d'écrire sont de nouveau mes amis. Bien sûr, je "freake" encore par moments, comme le dit si drôlement Louise Penny, mais il m'est plus facile désormais de mettre la "switch à off" ! (rire)

4 commentaires:

  1. BRAVO !! L'écrivain intérieur ne demande que ça : qu'on lui accorde son espace pour s'exprimer. Ce n'est toutefois pas chose facile quand on est au prise avec un critique intérieur puissant. Mais comme Madame Penny l'a si bien exprimé, on peut toujours l'envoyer promener, celui-là, qu'il aille voir ailleurs. Nous, on a une histoire à raconter, non ? Encore BRAVO !!

    RépondreSupprimer
  2. Bienvenue sur mon blogue Annie! Tu n'as jamais si bien dit... Exit les tensions de toutes sortes et bonjour les joies de l'écriture! Bonne fin de journée!

    RépondreSupprimer
  3. C'est vraiment dommage que ce métier là soit si peu compris et si peut reconnu.

    Je commence à découvrir les auteur d'ici grâce à vous et à Elisabeth Tremblay. Vous me donnez le goût de lire québécois, mais d'autre auteure que je ne nommerais pas me donne le goût de %%?(? on va garder ça comme ça c'est plus polie.

    Moi la seule chose que je peut vous souhaiter c'est de réussir à faire ressortir vos point pour chaqun de vos livre et que la derction litéraire n'ai pas le dernier mot à tout moment.

    Dès fois ce qui est pur et plus de l'or que ce qui est retravaillé et retravaillé encore et encore.

    Vitement le tome 3 de cette belle aventure qu'est Rêve Marie...

    RépondreSupprimer
  4. D'abord merci infiniment Diane pour votre soutien et votre fébrilité dans l'attente du tome 3. Et continuez surtout de découvrir d'autres auteurs québécois; notre province en possède, en effet, de fort talenteux.
    En ce qui a trait au métier d'auteure, j'ai choisi de passer outre aux commentaires parfois désobligeants en m'accrochant à ma passion de toujours... soit l'écriture.
    Pour ce qui est de retravailler un texte plusieurs fois, je dois vous dire honnêtement que cela fait partie du métier de l'écrivain. Eh oui ! Le dicton est juste: cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage. Et c'est la responsabilité d'une bonne direction littéraire de s'assurer de la qualité d'un manuscrit. Pour finir,je suis d'accord avec vous, l'auteure doit demeurer très vigilant quant au respect de l'originalité de sa plume. C'est une ingérence inadmissible en ce qui me concerne.
    Bonne soirée, chère blogueuse !

    RépondreSupprimer