mardi 26 avril 2011

Béni soit le jardinage !

Hier, j'étais dehors à 9h, déterminée à sarcler tout mon terrain, nettoyer mes plates-bandes, tailler mes rosiers et mes clématites. Le iPod qui débitait dans mes oreilles chanson après chanson réglait le rythme de la besogne. Crish, crish, swish, swish, chop, chop !

J'ai souri de bonheur en voyant que les crocus et les jonquilles étaient déjà en fleurs, les tulipes et les alliums allaient suivre bientôt. J'ai soupiré d'impatience en regardant le lilas et le cerisier couverts de bourgeons et en songeant au parfum capiteux qui se dégagera de mes massifs de roses dans quelques semaines. J'ai terminé à 17h30, éreintée de fatigue, mais heureuse ! Avant de passer sous la douche - ma salle de bains est toujours non fonctionnelle à cause des rénos - j'ai fermé le iPod pour admirer mon travail en toute quiétude.

Erreur ! Les personnages du tome 3 ont succédé à la musique. La pagaille s'est aussitôt installée dans ma tête. Ils savent que je retravaille le texte et il veulent tous leur part du gâteau. Attendez donc ma gang de &??%*%?* J'ai remis en marche le iPod pour leur donner un sévère avertissement au cas où il y aurait récidive de leur part. Non, mais, puis-je avoir une journée de congé de temps en temps ?

Avis à tous et toutes: je ne suis pas devenue dingue, rassurez-vous, je suis juste un peu, beaucoup, fatiguée de traîner sur mes épaules toute cette compagnie itinérante. ;-O

lundi 18 avril 2011

Énergisée !

Pour un auteur, les rencontres aux évènements littéraires agissent sur lui comme des piles énergisantes. Les commentaires que j'ai reçus ce week-end au SILQ m'ont permis de m'accrocher encore plus à mon rêve. Hormis les échanges concernant la série RêveMarie, j'ai pu discuter sur la lecture en général et sur le métier d'écrivain avec un public enthousiasmé et passionné. De quoi être rassurée sur l'état de santé du livre au Québec, je vous le jure !

Je profite de ce billet pour exprimer ma reconnaissance aux lecteurs fidèles qui se sont procuré le tome 2 et ceux qui ont succombé à la tentation d'acheter le tome 1. Je me suis sentie honorée de vous dédicacer quelques mots. Je veux aussi remercier cette gentille enseignante qui m'a fait part de l'intérêt généralisé de sa classe de décrocheurs envers la série. Cette formidable nouvelle m'a tellement bouleversée que j'ai omis de lui demander son nom et ses coordonnées pour faire un suivi à court terme. Si vous lisez ceci, chère dame, je vous demande pardon pour mon étourderie et n'hésitez pas à communiquer avec moi.

La fin de semaine a filé et je n'ai malheureusement eu que très peu de temps à consacrer à mes collègues, nouveaux et anciens. Mais je tiens à leur dire que j'ai apprécié chaque instant passé en leur compagnie. De pouvoir discuter entre nous de notre passion, de nos doutes et de nos espoirs reliés à ce monde fascinant de l'écriture m'a fait un bien immense.

Je retourne dès aujourd'hui à mes projets (oui, oui, il y en a plusieurs en cours) le coeur léger et la plume animée par tous vos encouragements chaleureux. Au revoir et j'ai déjà hâte au Salon du livre de Montréal !

samedi 9 avril 2011

Avis de recherche

Québec a déjà été ma ville d’adoption, Sillery plus précisément. J’y ai vécu quatre merveilleuses années durant mon adolescence, des années qui ont à jamais marqué ma vie. Outre la découverte d’un nouveau corps, l’éclosion d’un talent, le délice des premiers émois amoureux, ce que je retiens de cette époque, ce sont mes liens d’amitié. Josée Wagner, Michèle Barry, Diane Pigeon, Annie Lorrain, Odile Lacroix et Sylvie Demers.

Ma chère amie Sylvie, je t’ai gardée pour la fin, comme les Smarties rouges, mes favoris. Nous étions nées la même journée, la même année. Il était donc normal que nous aimions, détestions, les mêmes choses. Nous avons tellement pleuré, toi et moi, le jour de notre séparation. Je ne me rappelle pas combien de fois j’ai fait le trajet Québec-Montréal dans ma vie, mais je me souviendrai toujours de celui-là.

Combien de lettres avons-nous écrites par la suite pour nous plaindre de notre sort ? Une montagne, c’est certain ! Tu avais même convaincu ta mère de venir me visiter un week-end. Nous n’avions presque pas fermé l’œil pendant ces deux jours, tant nous avions du temps à rattraper. Tu es repartie et je ne t’ai malheureusement plus revue. L’envoi de lettres s’est espacé, puis il s’est arrêté. Notre amitié est devenue un souvenir, gravé pour toujours dans nos cœurs.

Je serai au Salon du livre de Québec la fin de semaine prochaine. Le plaisir atteindrait son paroxysme si mon amie Sylvie me faisait la surprise de se montrer à mon kiosque.

P.-S. Je serais tout aussi heureuse que mes autres amies s'y présentent.

mercredi 6 avril 2011

L'attrape-mots

Voici le nouveau nom pour mon blogue. Je me suis creusé les méninges pendant des semaines pour le trouver. Et vous savez quoi ? Comme dans tous mes projets d'écriture, il est apparu sans invitation. Oh ! Bienvenue ! Bienvenue ! Entre chez moi ! Ça fait longtemps que je t'attends...

En vérité, je me suis réveillée avec en tête une berceuse que ma mère me chantait toute jeune. "Attrape une p'tite étoile et mets-la dans ta poche et garde-la pour un jour de pluie... Et quand l'orage frappera à ta porte, t'auras la poche pleine d'étoiles..."

J'ai rapidement établi une analogie entre les étoiles et les mots. Ceux-ci sont innombrables, lumineux, filants, mystérieux, mais parfois aussi, invisibles, distants, éphémères.

L'auteure-blogueuse a donc décidé de laisser les étoiles où elles sont, car elle a un faible pour les mots.

lundi 4 avril 2011

Cooper



Oh! My! Oh! My! Je suis tellement enthousiaste que je frise l'énervement. Même si c'était prévu dans mes plans, le fait que mon futur chiot naîtra dans les jours qui viennent me rend fébrile.


Mon choix s'est arrêté sur un terrier Cairn pour une raison sentimentale. C'est à cause de Toto, le chien de Dorothy dans le Magicien d'Oz, un chef-d'oeuvre que j'ai regardé au moins une centaine de fois depuis que je suis toute petite. Je connais par coeur toutes les répliques ainsi que les chansons que j'aime fredonner quand je suis empreinte de nostalgie. De quoi rendre fou mon pauvre mari, je vous le jure !


Après le départ de Caddie, mon attachante Golden Retriever âgée de 15 ans, je ne pouvais concevoir de la remplacer immédiatement par un autre chien. Cela fera bientôt 10 ans qu'elle nous a quittés et je ne l'ai pas oubliée. Mon gros toutou est toujours aussi présent dans mon coeur et apparaît même souvent dans mes rêves. Tout comme elle le faisait derrière chez moi, je la vois batifoler dans les champs dans son paradis des chiens. (Rire)


Je suis désormais disposée à faire une place dans mon coeur à un autre compagnon. Je t'attends avec impatience mon petit Cooper. Notre longue histoire d'amitié s'apprête à commencer...