mercredi 25 janvier 2012

Assumer sa folie

Ça y est ! Le Choc des esprits a atteint un point de non-retour. Il est parti hier pour la mise en page. Lorsque j’ai apposé le point final final de la trilogie, je n’ai pas versé une larme en comparaison des deux autres tomes. Suis-je rendue insensible à la fierté du travail accompli ? me suis-je demandé, dans un moment de stupeur. Je ne comprenais pas mon attitude jusqu’à ce que j’ai réalisé pourquoi.

La possibilité d’une suite dérivée de la série RêveMarie a sûrement fait en sorte d’adoucir ma tristesse face à la finalité de mon œuvre. L’idée m’est venue lorsque j’ai terminé les corrections du tome 3. Tout naturellement, la trame d’un récit s’est faufilée dans mon esprit. Les personnages se sont présentés comme s’ils n’attendaient que cela. J’ai tout noté et me suis aperçue que j’avais là assez de matériel pour une autre belle aventure.

Misère ! Quand vais-je trouver le temps d’écrire tous mes projets ? Il y en a déjà deux en cours… Suis-je trop ambitieuse, déraisonnable ? Vivre avec tout ce monde dans ma tête me rendra encore plus... dingue. (Rires) Ma famille, mes amis, qui sont conscients de cette réalité quotidienne, me pardonneront-ils mes absences de corps et d’esprit ? J’ose espérer que oui, parce j’ai décidé de relever le défi.

 Qui m’aime me suive ! Dans ma folie y compris…

mercredi 11 janvier 2012

30 pages à la corbeille !


Le temps des Fêtes a été propice à une profonde réflexion qui m’a emmenée à porter ce geste impératif. J’ai supprimé 30 pages de mon nouveau roman, ce qui compte pour 45 pages environ dans un livre grand format. Ayoye ! Ouch ! Ouille! Ça me fait encore mal juste à y penser.  

Il le fallait toutefois pour améliorer le fil conducteur du récit. Par la suite, les idées n’ont pas cessé de foisonner, ce qui me confirme d’une certaine façon que j’ai agi dans l’intérêt du roman. Pour faire un jeu de mots, mon travail s’en trouve aussi considérablement allégé. Je me doutais que d’attaquer un nouveau genre me ferait naviguer dans des eaux étrangères, mais il y a des limites à s’imposer une discipline qui ne correspond pas à ses aspirations.  

L’exercice m’a permis d’évaluer mes capacités en tant qu’auteure. Je ne me sous-estime pas, loin de là, je reconnais plutôt le style d’écriture qui me caractérise. Je poursuis donc l’aventure en sachant que seule la fin du premier jet me prouvera la pertinence de cette suppression. 

jeudi 5 janvier 2012

Décision


Enfin me voici ! Je vous le dis, ça fait deux jours que je travaille ce billet. Étant le premier de l’année 2012, je lui ai attribué une importance déterminante, voyez-vous. Il s’agit de notre traditionnelle prise de résolutions en janvier. Pourquoi s’acharne-t-on à en prendre autant ? N’est-il pas plus facile de s’en tenir à une seule par année ? Une qui nous fera péter les bretelles au Jour de l’An et qui méritera véritablement que l’on sable le champagne.

J’ai fait une liste exhaustive de mes résolutions afin de choisir celle qui me conviendra en cette nouvelle année : 1- Prôner la simplicité. (Pas besoin de faire partie du mouvement des Indignés pour en reconnaître toutes ses valeurs.) 2- Dédramatiser que diable ! Inspiration, expiration. Tout problème est porteur de solutions. Inspiration, expiration. Tout problème est porteur de solutions. 3- Pratiquer l’art d’écouter, d’observer, de méditer. Ouf ! Faire taire la reine du bavardage est tout un défi ! 4- S’émerveiller de tout, apprendre encore et encore. Eh oui, ce programme éducatif ne s’adresse pas uniquement aux enfants. 5- S’affranchir de ses complexes ; les énumérer serait trop long, c’est pratiquement perdu d’avance, je le crains... 6- S’accorder quotidiennement le droit de s’amuser. Même les papes manquent de sérieux, paraît-il. 7- Lâcher prise ; impossible de tout contrôler. Que sera, sera ! Bon, ça s’arrête ici.

Hum ! Laquelle prendre ? Laquelle me garantit toutes les chances de réussite ? 2-3-5 les compromettent grandement, à mon avis. Quoique…, l’effort à fournir risque d’augmenter mon sentiment de fierté si je mène à bien ma résolution. OK, j’ai choisi ! Non, je ne vous dis pas laquelle. À la fin de l’année seulement, promis !