C’est durant l’été que je suis la
plus productive côté écriture. Pendant que les autres pensent vacances, le
travail absorbe tout mon temps. Mon esprit créatif marche à plein régime. Les
idées foisonnent dans ma tête. Mes personnages se chamaillent pour avoir mon
attention. Dès qu’ils prennent forme, certains ne sont pas satisfaits et m’obligent
à changer leur destinée. J’ai beau avoir fait un canevas de base pour élaborer
mon histoire, les petits futés s’amusent à tout chambarder. De vrais dictateurs,
je vous le jure ! Je n’ai pas assez de mes dix doigts pour suivre leurs
pensées. Les notes s’accumulent, les carnets se remplissent, les fichiers s’enregistrent
ou s’effacent à vive allure.
Il y a des jours où j’écris sur trois
documents à tour de rôle. Dans ces moments de grâce, je laisse le flot jaillir,
et lui confie le soin de dessiner une ligne qui devient un paragraphe, qui
devient une page, puis enfin un chapitre. S’il ne fait pas trop chaud, je sors le
portable et j’écris sur ma terrasse. Il m’a fallu me discipliner pour ce faire,
car tout me distrayait à l’extérieur. Maintenant, je me crée une bulle et
profite du meilleur des deux mondes.
Je prendrai tout de même quelques
semaines de vacances : une en juillet et l’autre en août. J’aimerais bien
dire à mon imagination d’en faire autant, mais la coquine fait la sourde
oreille. Pas grave ! On arrive malgré tout à s’entendre. Et puis, il est
bon de s’évader de temps en temps, histoire de mettre de l’ordre dans ce beau
discours.
Gens de mon pays, je vous
souhaite une très belle fête nationale. Ce jour-là vous avez le droit de faire
du bruit, casseroles ou non… Amusez-vous, un point c’est tout !