vendredi 12 décembre 2014

Oui, je le veux !

Qu’est-ce qui incline une personne à choisir un livre en particulier ? Le titre ? L’image ? Le résumé au verso ? Le coup d’approche ( le pitch en jargon des initiés ) qu’en fait son auteur (e) ? Ou le fameux bouche-à-oreille ? À la suite de mon expérience aux quatre Salons du livre cet automne, je vous donne mon opinion sur chacune des interrogations en prenant « Appelez-nous pas matante ! » en exemple.

Le titre de mon roman étant très accrocheur, je ne me suis pas lassée de voir la réaction des gens au moment où ceux-ci passaient devant ma table de dédicaces.
Mon opinion : le titre a été purement et simplement un incitatif à écrire sur cette génération de femmes dans la cinquantaine. Je trouvais que celles-ci ne méritaient pas cette étiquette infamante qu’on leur accole parfois.

L’image des quatre personnages féminins attablés au restaurant a eu également un impact positif sur le premier coup d’œil du visiteur.
Mon opinion : elle est véritablement reliée à l’histoire étant donné que les quatre amies accomplissent ce rite tous les mois. C’est moi qui ai déniché l’image par hasard et mon éditeur a gentiment consenti à l’utiliser. Je suis très chanceuse, mes quatre romans ont été illustrés en faisant appel à ma collaboration, mais ce n’est pas toujours le cas pour chaque auteur (e). Certains de mes collègues se sont montrés désolés de l’apparence de leur « bébé ».

Le résumé au verso – la quatrième de couverture pour le monde de l’édition – a été plus ou moins déterminant, d’après mes observations.
Mon opinion: il est très difficile de résumer en quelques paragraphes le contenu d’un roman. Certains révèlent malheureusement le punch ; je me retiens chaque fois de le lire pour cette raison. Celui d’Appelez-nous pas matante ! se contente de décrire mes personnages, suivi d’un bref prologue au récit. Plusieurs me félicitent après en avoir fait la lecture, car ils ne s’attendaient pas à ce genre d’aventures.

Le coup d’approche a dépendu de ma capacité à raconter joliment l’histoire en deux ou trois minutes.
Mon opinion : pas facile d’accrocher un lecteur dans un si court laps de temps, surtout qu’il est tenté par des milliers de bouquins exposés autour de lui. Dépendamment de l’affluence aux heures de ta présence aux Salons, il faut être prêt à renouveler son pitch en conséquence, sans toutefois perdre le sourire.  

Le bouche-à-oreille a contribué au succès de mes ventes.
Mon opinion : quand une personne me recommande un livre, c’est qu'elle l’a beaucoup aimé. C’est, selon moi, le meilleur incitatif pour faire l'achat d'un livre ou pour l'offrir à quelqu'un d'autre.

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