Je
ne suis jamais allée en Asie, donc je ne savais pas à quoi m’attendre en
arrivant à Bangkok, la capitale de la Thaïlande. D’abord, la chaleur et l’humidité
me font rapidement oublier ma douche du matin. La sueur devient ma fidèle
compagne et les cheveux collés aux tempes, je me
résigne à dire adieu à ma mise en plis pour la durée de mon séjour.
Les
vendeurs ambulants sont partout sur les trottoirs, grillant toutes sortes de viandes, coupant
des fruits et offrant des glaces et des smoothies
au parfum exotique. La nourriture est divine et tellement peu chère. Je goûte à
tout jusqu’à ce que mon ventre me supplie de l’épargner.
Dès le premier jour, je veux explorer la ville, son palais et ses temples. Pas de temps à perdre ! J’embarque à bord d’un tuk-tuk,
sorte de taxi pétaradant sur trois roues. Le chauffeur me promène allègrement à
travers un chaos indescriptible de voitures, de motos, de bicyclettes, et je
crie de terreur en frôlant de justesse les piétons qui s’aventurent à croiser notre
chemin. Malgré cela, je conseille vivement à qui veut se rendre là-bas de ne pas manquer cette expérience unique.
Les
trois jours à Bangkok ont filé à vitesse grand V. Direction Nord, Chiang Mai où
l’air est davantage respirable. Une visite sur la plus haute montagne de
la Thaïlande fait beaucoup de bien à mes poumons encrassés par la pollution
urbaine. La culture thaïlandaise est omniprésente dans la ville, les boutiques et les marchés
en plein air abondent. Il me faut négocier avec les marchands avant d’acheter, une
coutume du pays, à ce qui paraît. Une visite à la fabrique d’ombrelles restera mémorable. Les artisans sont presque tous des femmes.
Il me reste un peu plus d'une semaine, alors je prends un autre vol vers les îles du Sud. Objectif :
relaxation totale. Assise sous un parasol pour me préserver d’un soleil
implacable, je ne me lasse pas de contempler la mer turquoise. D’île
en île, je découvre des paysages grandioses et nage dans une eau limpide entourée
de poissons de toutes les formes et de toutes les couleurs. Là aussi, la
nourriture comble mes papilles gustatives. La nuit venue, je m'endors avec plein de belles images en tête.
Je
termine en décernant une mention très honorable aux Thaïs. Leur gracieuse hospitalité
restera gravée à jamais dans ma mémoire. Merci la vie de m'avoir offert ce précieux cadeau. Kob khun kha !