À
quelle fréquence écrivez-vous ?
Je
maintiens une discipline tous les jours, car plus on écrit, plus on est à
l’aise à rédiger une histoire. Je me lève très tôt, parfois au milieu de
la nuit, à cause des idées qui se bousculent dans ma tête. Quelquefois, ce sont
mes rêves qui me réveillent. Ma série RêveMarie est née d’un de
mes cauchemars en fait ! J’écris donc le matin et je fais mes recherches
l’après-midi. La durée dépend de l’inspiration créatrice. J’essaie de me
limiter à huit heures d’écriture. Pendant les corrections et le travail de
révision, cela va au-delà, en raison du peu de temps que l’on nous réserve
habituellement pour ce faire.
Avez-vous
déjà eu le syndrome de la page blanche et celui de l’imposteur ?
Jamais
eu le syndrome de la page blanche. C’est plutôt le contraire ! J’ai trop
de projets et pas assez de temps pour les écrire. Quant au syndrome de
l’imposteur, celui-là est toujours présent. Le doute fait partie intégrante du
processus de création. Parfois, il permet à l’écrivain de l’entraîner dans une
voie sublime et parfois il le freine dans son travail. Faut savoir faire la
part des choses.
Faites-vous
un plan avant d’amorcer l’écriture de votre roman ?
Le
plan est essentiel, surtout si l’on écrit une série. Les miens sont assez
détaillés (40-50 pages environ). Ils me rendent la tâche plus facile par la
suite. Dresser un portrait de ses personnages est également une très bonne
idée. Plusieurs éditeurs dont les miens en demandent un de toute façon. Comme
ça, ils ne sont pas surpris en recevant le manuscrit quelques mois plus tard.
À la semaine prochaine pour le volet "souffle" !