Malgré
le fait qu’il est difficile de percer dans le monde de l’édition, plusieurs rêvent
d’être publiés, un jour. Et je les comprends, car ce fut mon cas. Mais ma
première expérience ne s’est pas très bien déroulée. Je vous raconte…
Une
maison d’édition (elle n’existe plus heureusement) m’a téléphonée pour m'offrir un contrat sur mon premier roman. L’éditrice m’a annoncé qu’elle m’enverrait le
document très bientôt par courrier.
J’ai
flotté sur un nuage pendant cinq jours.
Lorsque
j’ai pris connaissance dudit contrat, cette maison d’édition me demandait d’investir de l'argent dans la publication du roman et il y avait également plein de clauses abusives qui me
liaient à elle.
J’ai
beaucoup, beaucoup pleuré.
Je
leur ai renvoyé le contrat avec les clauses indues rayées et sans ma signature
apposée nulle part. L’éditrice m’a rappelée pour me tenter à nouveau. J’ai raccroché
quand elle a eu le front de me lâcher d’un ton mesquin que je faisais une grave
erreur et que la plupart des maisons d’édition fonctionnait ainsi.
AVIS
AUX ASPIRANTS ÉCRIVAINS DONT LE ROMAN A ÉTÉ RETENU : NE JAMAIS FAIRE
AFFAIRE À UNE MAISON D'ÉDITION QUI VOUS DEMANDE DES SOUS !
Même
si on vous dit que c’est pour corriger/réviser votre manuscrit dans le but d’être
publié ultérieurement, c’est une tactique déguisée de compte d’auteur. L’UNEQ
ou l’ANEL ont des contrats types sur leur site. Comparez le vôtre et le leur et
sachez qu’un contrat, ça se négocie !
Mon
histoire se termine bien, parce que j’ai eu la chance de tomber par la suite
sur deux excellentes maisons d’édition. Une relation de confiance s’est établie
dès le départ et elle existe toujours à ce jour.
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