mercredi 21 octobre 2015

Slow Writing

Pardonnez-moi le titre en anglais mais il sert de référence au mouvement Slow Food. Vous connaissez ? Il s’agit d’un rapport harmonieux avec la nature, la recherche d’une qualité alimentaire, l’adoption de mesures rigoureuses face à une consommation quotidienne. J’ai décidé d’établir un parallèle à cette mission particulière en m’attaquant à ce nouveau roman que je suis en train d’écrire.

Je me donne droit au plaisir d’écrire, au respect de mon rythme, à mon rapport à l’écriture, à la recherche d’une qualité optimale, à la création d’un modèle réfléchi et durable. Étant donné que je ne suis pas liée par contrat avec une maison d’édition, le temps prend ici toute son importance. J’écris tous les jours, bien sûr, mais je ne m’impose pas une cadence soutenue. Ceci me permet de savourer chaque mot de mon histoire tout comme le fait un adepte du Slow Food en préparant son plat.

Plusieurs auteurs (es) font déjà ce choix, tandis que d’autres font l’inverse, publiant deux ou trois romans par année. Je ne dénigre pas cette décision personnelle, sauf que la qualité est rarement au rendez-vous, d’après le compte rendu de mes lectures. Une poignée d’entre eux s’en tire toutefois très bien comme l'a prouvé l'écrivaine contemporaine, Joyce Carol Oates, qui est l’auteure de plus de 50 romans, sans compter les 11 autres qu’elle a écrits sous un autre pseudonyme. Agatha Christie en a fait tout autant avec ses 91 livres, sans oublier de mentionner Alexandre Dumas avec ses 250 publications ! Moins il y en a, mieux c’est ? Humm, pas toujours de toute évidence.

En ce qui me concerne, je passe mes journées à concocter mes intrigues, à cuisiner mes personnages, à assaisonner mes mots. Et je me régale… 

dimanche 11 octobre 2015

Gratitude

Je préfère la fête de l’Action de grâce à celle de Noël, car au lieu de la course à la dépense occasionnée par cette période effervescente, l’Action de grâce est basée sur la reconnaissance envers tout ce que je possède déjà. Ma richesse personnelle ne s’établit pas en argent sonnant, mais dans les trésors prodigués par l’amour que me témoignent ma famille et mes amis ainsi que les bienfaits que m’apporte la santé.

L’abondance règne autour de ma table ce jour-là. Outre la nourriture plus que substantielle, les rires d’enfants fusent de tous côtés et les projets de toutes sortes suscitent des discussions animées parmi les adultes. Pendant que je savoure dinde, farce et atocas, je souris, heureuse d’être là, avec eux, tout simplement. Merci la vie de m’offrir ce cadeau inestimable !

Bon congé à tous !