lundi 16 novembre 2015

Liberté, Égalité, Fraternité

J’ai vécu dans un climat de sécurité jusqu’à ce que les événements tragiques du 11 septembre nous basculent dans l’horreur.  Comme un peu tout le monde, je me suis habituée aux mesures préventives avant d’embarquer dans l’avion ou aux fouilles minutieuses avant d’assister, ici ou ailleurs, à un spectacle dans un amphithéâtre. Tout est à recommencer depuis les terribles attaques sur Paris.

J’ai passé le week-end en compagnie de mes petits-enfants. Ça m’a remontée le moral de les voir s'amuser en toute innocence. Et puis, mon cœur s’est alourdi en songeant qu’ils ne profiteront jamais de la même quiétude que j’ai connue durant la majeure partie de ma vie. Je sais qu’il ne faut pas céder à la peur devant l’acte inhumain de ces terroristes, mais je crains terriblement pour l’avenir de mes tout-petits.

Depuis le soir fatidique du 13 novembre, un tas de questions me harcèlent, jour et nuit.

Œil pour œil, dent pour dent, est-ce la véritable solution pour régler ce conflit ? Ceci aura-t-il pour effet de déboucher vers une escalade de violence incontrôlable ? Et si, moi aussi, j’avais perdu un être cher ce soir-là, est-ce que j’encourageais mon pays à frapper à son tour à coups redoublés ? Est-ce que je réclamerais l’interdiction de l’entrée de tous ces réfugiés syriens dans mon pays sachant que la majorité fuit le même bourreau responsable de toutes ces attaques ?

Pour l’instant, les réponses à toutes ces questions aboutissent à un colossal point d’interrogation. J’accorde toutefois ma confiance envers nos dirigeants afin qu’ils nous libèrent du joug de ces assassins.   

Je tiens à offrir mes condoléances aux familles touchées de près ou de loin à ce drame. Mes meilleures pensées sont avec vous et je compatis à votre douleur.

Ce blogue fait relâche jusqu’à la mi-décembre. L'hospitalité proverbiale des Thaïlandais me sera sûrement des plus réconfortantes.   

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